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03/07/2016

M. ROCARD : Des messages à méditer…

françois marc,sénateur françois marc,commission des finances,finistère,bretagne,michel rocard,parti socialiste,ps,socialisme,deuxième gaucheMichel ROCARD a, durant toute sa carrière politique, régulièrement eu un temps d’avance dans l’analyse des situations et la préconisation de solutions adaptées inspirées d’un "vrai socialisme humaniste".

Régulièrement qualifié de "réformiste radical", il a ces derniers mois délivré quelque jugements sans concessions sur l’action politique en mettant en garde contre le "court termiste", la trop grande  "instantanéité", "l’inféodation aux médias" ou encore l’insuffisante "prise en compte de l’histoire".

Trois messages de sa dernière interview du 8 juin (journal Le Point) sont me semble-t-il à méditer :

  • - "Les droits des citoyens ne se résument pas aux acquis sociaux".
  • - "Pour diriger une société il faut la comprendre. Or, on ne peut plus se comprendre".
  • - "Le véritable socialisme c’est l’accès pour tous aux activités de l’esprit".

02/07/2016

Hommage à Michel ROCARD

françois marc,sénateur françois marc,commission des finances,sénat,finistère,bretagne,michel rocard,socialisme,parti socialiste,deuxième gauche,hommageL’annonce du décès de Michel ROCARD secoue ce soir la sphère politique française et attriste profondément tous ceux qui, comme moi, avaient à la fin des années 1970, considéré que les idées de la deuxième gauche incarnée par Michel ROCARD étaient celles qui pouvaient faire bouger la France dans le sens d’une vraie démocratie sociale et politique.

  • - Faire confiance à l’homme plutôt qu’au système ;
  • - Croire en une vraie décentralisation ;
  • - Transposer en France le modèle de la social-démocratie nordique ;
  • - Promouvoir une démarche politique transparente et rigoureuse.

Telles étaient quelques unes des idées-forces de M. ROCARD.

Merci Michel pour ton esprit pionnier et ta foi inébranlable en un "vrai socialisme".

17/06/2015

"Pour une relance de l’Europe, c’est de solidarité dont le système a besoin"

Mon intervention au Sénat, en débat préalable au Conseil européen.

url.jpgLe Sénat a tenu ce mardi 16 juin un débat important, celui qui précède tout conseil européen.

Les négociations européennes ont atteint à un tel niveau de pression qu’il est aujourd’hui vital de sortir de l’ornière grecque, au plus vite. Dans la perspective du Conseil européen des 25 et 26 juin prochains et au nom du groupe socialiste, je me suis clairement exprimé pour une solidarité européenne.

Au travers du plan Juncker, l’Europe s’attache enfin à la relance et c’est une bonne chose. Il a maintes fois été rappelé que c'est le manque de compréhension des mécanismes à l’œuvre dans l’apparition de la crise qui avait conduit, en 2010, les Etats membres de la zone euro à décider de se concentrer exclusivement sur la baisse des déficits et des dettes publiques. Le plan Juncker se démarque de cette posture et révèle la prévalence de la vision française de la relance européenne, portée par le Président Hollande.

Il faut aller plus loin car la politique européenne doit être à même de répondre à un besoin de renouveau. Il est impératif de faire aboutir ce que l’on appelle le "triple A" social, ces avancées sociales concrètes qui constitueraient un outil puissant de cohésion sociale, porteur de sens pour les populations… Faut-il rappeler que 23,5 millions d'Européens sont actuellement sans emploi ? Parmi eux, 4,7 millions ont moins de 25 ans...

Pour être forte, l’Europe doit être capable de pouvoir indiquer le cap. Il y a un réel besoin de stratégie européenne. Il n’y a plus lieu d’atermoyer sur l’Union économique et monétaire (UEM). C’est sur la base d’une approche intégrée que nous devons maintenant réellement avancer. Pour cette relance de l’Europe, c’est de solidarité dont le système a besoin. A mes yeux, il existe bien une corrélation entre l’importance des inégalités et la faiblesse du taux de croissance. La solidarité sera donc bien un levier de relance européenne. L’Europe doit désormais se doter de confiance mutuelle et cela passe par une authentique coordination des politiques économiques des États membres. Que l’Europe passe d’une logique de bâton à une logique de dialogue est un bon signe de ce point de vue-là.

Avec mon groupe, nous soutenons donc le message d’un "intérêt général européen supérieur" qui serait envoyé aux marchés. Dans le cadre des négociations actuelles, notre Gouvernement, fidèle à ses positions, doit défendre la solidarité européenne et promouvoir pour la Grèce une option politique de sortie de crise qui soit équilibrée, dans les exigences manifestées à l'égard du peuple grec et porteuse d'espoir pour le renouveau économique de la Grèce.

14/05/2015

Les députés suédois reçus au Sénat

FullSizeRender.jpg En tant que Président délégué du groupe France-Suède, j’ai été amené à participer à la rencontre ce jour au Sénat avec la délégation de députés suédois, et ceci en présence de Veronika Wand-Danielsson, Ambassadeur de Suède en France.
La délégation de parlementaires était conduite par Anna-Lena Sörenson, députée du Parti social-démocrate (parti au gouvernement en ce moment en Suède).
Les discussions entre les parlementaires suédois et français ont ce jour principalement porté sur les questions environnementales. Étaient également présents : Jean-Vincent Placé, Président du groupe d’amitié France-Europe du Nord et Annika Hirvonen, porte-parole de son parti sur la justice et l’égalité hommes-femmes.

19/06/2014

Sénatoriales 2014 : une échéance politique importante

françois marc,maryvonne blondin,jean luc fichet,bernadette abiven,michael quernez,henriette le brigand,sénatoriales 2014,commission des finances,élections,rapporteur général,élections municipales,maires,grands électeurs,scrutin,28 septembre 2014,fédération,fédération du finistère,parti socialiste,candidat,conseil féféral,liste,scrutin indirect,2008,2014,mandat,territoire,bilan,compte-rendu,activité parlementaire,philippe paul,ump,ps,équipe,collectivités,collectivités locales,élus,élus locaux,terrain,campagne,chambre haute,représentants des collectivités,solidarité,cohérnce,responsabilité,avenir,personnesLes candidatures en vue des sénatoriales de septembre prochain se précisent. En ce qui concerne les socialistes, et dans l'attente de l'accord national avec les autres groupes de la majorité, les instances du Finistère ainsi que les militants (vote du 18 juin 2014) ont validé une liste de six candidats et m'ont confié la responsabilité de conduire cette liste.

Je suis très honoré de cette désignation. Notre liste disposera je crois d'atouts incontestables pour l’obtention d'un bon résultat le 8 septembre :

  1. Reconduction de trois sénateurs expérimentés qui ont, tout au long de ces six dernières années, tantôt dans l'opposition (3 ans), tantôt dans la majorité sénatoriales (3 ans), apporté la preuve de leur détermination et de leur engagement au service du Finistère.

Le site Internet du Sénat (senat.fr) ou le site « nossenateurs.fr » apportent à cet égard toutes précisions sur le travail effectué par chacun. Les 3 sénateurs (F MARC, M BLONDIN et JL FICHET) ont depuis 2008 chacun à leur actif (en moyenne) :

=> 280 questions,
=> 154 amendements déposés en leur nom
(ou au nom de leur commission),
=> 25 rapports législatifs ou d’information,
=> 898 interventions en commission,
=> 1160 interventions en séance publique...

On ne peux bien sûr manquer de suggérer à ceux des grands électeurs qui seraient tentés de voter pour nos concurrents de droite le 28 septembre prochain de prendre la peine de consulter sur le site le bilan correspondant du représentant de la droite finistérienne depuis 2008 !

2. Désignation sur notre liste de trois candidats qui ont porté avec succès les couleurs de la gauche aux récentes municipales. Que ce soit à BREST, QUIMPERLE ou CORAY, Bernadette ABIVEN, Michaël QUERNEZ et Henriette LE BRIGAND ont démontré une belle vitalité et entraîné leur équipe sur la voie du succès.

Les prochaines années vont, on le sait, être particulièrement exigeantes pour les collectivités. Raison de plus pour faire confiance au Sénat (la chambre des collectivités) à une équipe expérimentée, motivée et porteuse d'enthousiasme pour l’avenir du Finistère dans un souci de solidarité entre les personnes et les territoires.

26/05/2014

Elections européennes : beaucoup n'ont pas répondu à la question posée...

election europe 25 mai 2014.jpgLe scrutin des européennes du 25 mai s'est soldé par un résultat surprenant qui a mis en avant le Front National, alors que ce parti prône ouvertement la sortie de la France de l'Union Européenne...

Il s'agissait de fait avec cette élection, de désigner des députés européens à même de peser sur la gouvernance de l'UE et de mettre en œuvre une régulation plus forte tant au plan social que financier.

25% des électeurs français ont voté pour le Front national.... Pourquoi ?

Parce qu'ils veulent moins de régulation et plus de laisser-faire en Europe ?

On ne peut l'imaginer !

Alors pourquoi ? Pour des motifs de politique nationale ?

Probablement... Si c'est le cas, le résultat électoral du 25 mai 2014 ne peut être pris comme une réponse appropriée à la question posée. L'Europe est notre avenir...

Nous devons veiller à la bâtir ensemble d'une manière optimiste et constructive.

A mon sens, les velléités éruptives d'exaspération nationale ne contribuent pas hélas à grandir la France en Europe.

29/04/2013

"L'enfer, c'est les autres" ?

ps merkel.jpgCertains et non des moindres au parti socialiste viennent de crier haro sur l'Allemagne. Madame MERKEL est accusée de vouloir une « super » austérité en Europe.

Je pense que cette démarche culpabilisatrice de l'Allemagne est loin d'être productive. On se doit de rappeler à ce sujet que le vent est en train de tourner tant chez les économistes que chez les décideurs mondiaux, et que chacun s'accorde à reconnaître que la croissance doit être aujourd'hui davantage soutenue par les politiques économiques. Les responsable de l'Union Européenne prennent progressivement ce virage et s'expriment dans ce sens, suivant en cela le discours que François HOLLANDE avait déjà mis en avant peu de temps après son élection à la Présidence de la république et dont il avait essayé de convaincre tous ses partenaires européens.

Il nous faut à la fois développer une politique plus favorable à la croissance tout en veillant à ce que l'équilibre de nos comptes publics soit amélioré parce que rien de durable ne pourra être fait si la France est à chaque instant menacée de banqueroute.

Je crois donc que la position exprimée par Jean Marc AYRAULT, Pierre MOSCOVICI et Bernard CAZENEUVE doit être clairement soutenue. La France ne peut se contenter à chaque instant de culpabiliser les autres. Hier certains critiquaient le laxisme grec ; Puis on s'en ait pris à l'isolationnisme de la Perfide Albion ; Aujourd'hui, ce serait la faute des allemands et de la Chancelière MERKEL : Tout cela est un peu court... Il me semble que l'enfer ça ne peut toujours être les autres !

26/10/2011

F. Hollande en chef de chantier...

François Hollande, présidentielles 2012, parti socialiste, victoireLes 3 millions d'électeurs qui se sont exprimés lors des primaires citoyennes ont, à une nette majorité, choisi François Hollande pour conduire la gauche à la victoire en mai 2012. En faisant ce choix, ils ont confié à F. Hollande un vaste chantier !

Car il faut bien le dire, notre édifice national se trouve aujourd'hui dans un état de dégradation inquiétant...

Il y a beaucoup à faire pour la croissance économique, pour la justice fiscale, pour l'avenir de la jeunesse, etc...

F. Hollande est un homme solide et tenace...Heureusement ! Le chef de chantier va être très sollicité... Mais il pourra compter sur le soutien actif de millions de Français !

Bon courage François...

05/06/2009

La révision constitutionnelle ou La Fontaine revisité…

Le renard et les poulets d inde.jpgCette semaine, nous avons discuté en séance la proposition de résolution visant à réformer le règlement du Sénat afin de le mettre en conformité avec la révision constitutionnelle de juillet 2008. L'UMP - qui ne dispose au Sénat que d'une majorité relative -  n'est pas allée aussi loin qu'à l'Assemblée dans sa volonté de réduire la liberté des sénateurs. Il n'empêche que cette révision constitutionnelle m'évoque à bien des égards quelques fables de La Fontaine dont les morales sont toujours la traduction littéraire d'une dure réalité.

Nicolas Sarkozy, tel le loup déguisé en berger, « endosse un hoqueton, fait sa houlette d'un bâton, sans oublier la Cornemuse, pour pousser jusqu'au bout la ruse, il aurait volontiers écrit sur son chapeau, c'est moi qui suis berger de ce troupeau »... de parlementaires godillots !

A l'entendre sa réforme était parée de toutes les vertus. Elle devait permettre au Parlement de mieux contrôler l'Exécutif et de disposer de nouveaux droits. Cosmétiques et virtuels, ces droits sont purement formels puisque leur mise en œuvre obéit à des règles telles qu'en définitive la présidentialisation du régime est renforcée.

La maîtrise de la moitié de l'ordre du jour par le Parlement, une avancée ? C'est la Conférence des présidents tenue par la majorité, et donc le Gouvernement, qui décidera.

La validation des nominations de l'Exécutif par le Parlement ? La majorité requise est telle que même un cheval pourrait être nommé consul sans qu'on puisse barguigner.

La faculté de voter des résolutions ? Oui, mais à condition qu'elles ne fâchent pas ces messieurs dames du Gouvernement.

La revalorisation des droits de l'opposition ? Habillage subtil pour débaucher quelques voix au Congrès, car l'examen des propositions tel que le « temps global » ou la limitation du droit d'amendement, nous conduit à penser que l'opposition n'aura même plus les moyens de... s'opposer !

Alors que dire de ceux, qui à gauche, voyaient dans la révision une opportunité démocratique ? Comme les poulets d'Inde montés sur l'arbre pour échapper au Renard « toujours il en tombait : autant de pris,  autant de mis à part ; près de moitié succombe. Le compagnon les porte en son garde-manger. Le trop d'attention qu'on a pour le danger, fait le plus souvent qu'on y tombe. »

 

04/06/2009

Il faut un vrai budget pour l’Union Européenne !

pict_20061109PHT12446.jpgConvaincu que l’Europe peut être la solution à beaucoup des problèmes économiques et sociaux que nous rencontrons, je suis persuadé que son action nécessite un budget européen digne de ce nom.

 

En effet, lors des discussions sur les perspectives financières de l’Union pour la période 2007-2013, les Etats-membres avaient décidé de limiter le budget européen à 1 % du PIB européen ! Autrement dit une goutte d’eau…

 

A cette condition, comment financer un véritable plan de relance européen qui permettrait de doter le territoire de l’Union des grandes infrastructures dont nous avons besoin (communication, lignes ferroviaires à grande vitesse…) ? Surtout que la levée d’un grand emprunt européen n’est, pour l’heure, pas à l’ordre du jour…

 

L’absence d’ambition budgétaire empêche aussi d’aider les nouveaux entrants à rattraper leur retard structurel en matière de niveau de vie. Qu’on ne se méprenne pas, si des pays de l’Est nouvellement arrivés pratiquent le dumping fiscal, c’est en partie car c’est le seul moyen dont ils disposent pour attirer des entreprises et obtenir ainsi des rentrées fiscales qui pallient l’absence de solidarité des autres Etats…

 

Pourtant, il est possible tout à la fois de donner à l’Union une vraie capacité d’intervention budgétaire et d’introduire un début d’harmonisation fiscale favorable à la solidarité. En effet, il est parfaitement concevable d’imaginer que l’impôt sur les sociétés (IS) devienne un impôt communautaire. Il suffirait que le Conseil des ministres et le Parlement décident qu’une fraction des recettes de l’IS soit affectée directement au budget de l’UE, qu’une assiette similaire dans chaque Etat et qu’une fourchette des taux voient le jour, pour que nous ayons déjà avancé à grand pas. La TVA, qui est actuellement le seul impôt communautaire, connaît déjà un mécanisme comparable qui fonctionne parfaitement, même s'il faut aller plus loin.

 

Certes, tous les problèmes ne seraient pas résolus par cette seule innovation, mais à travers un impôt européen garant d’un vrai budget, c’est le début d’une vraie conscience européenne qui naîtrait chez les citoyens, la croyance que l’Union agit vraiment pour tous.